En tant que freelance, il est essentiel de déterminer le tarif juste pour vos prestations. Pour cela, il existe différentes méthodes de tarification, chacune possédant des avantages et des inconvénients. Bien définir la tarification de vos prestations va dépendre de nombreux critères comme votre domaine d’activité, votre expérience ou encore le marché sur lequel vous évoluez. Alors, découvrez différentes méthodes de tarification et découvrez nos conseils pour choisir celle qui convient le mieux à votre activité de freelance.
Avant de fixer vos tarifs, il est important de bien comprendre les différentes méthodes de tarification qu’on peut utiliser. Les trois approches courantes sont la tarification au taux horaire, la tarification à la journée et celle au forfait.
Comme son nom l’indique, la tarification au taux horaire se base sur le temps passé sur une tâche ou un projet. Ainsi, vous facturez exactement le temps passé pour effectuer une tâche ou le projet de votre client.
Il faut donc bien réfléchir à sa productivité avant de créer son devis. En effet, il est important de bien se connaître et d’avoir une bonne vision de ce qu’on peut faire en 1 heure pour donner un chiffrage au plus proche de la réalité.
Cette façon de procéder offre une transparence totale à votre client qui sait exactement combien de temps vous passez sur son projet. Mais, cela limite votre marge de manœuvre sur les prix que vous pratiquez. Réfléchissez aussi à ce que vous souhaitez prendre en compte lorsque vous comptez le temps passé sur une mission. Prenez-vous en compte le temps passé à la gestion de votre client, comme les moments d’appels, les déplacements que vous effectuez. En bref, tous les moments consacrés à votre client et où vous ne pouvez pas travailler sur un autre projet.
C’est une bonne solution pour les projets où le client a besoin de transparence et de savoir avec exactitude combien de temps vous consacrez à sa mission. Mais cela implique aussi qu’il faut consacrer des plages horaires précises à votre client, et utiliser un outil pour comptabiliser le nombre d’heures total passées sur le projet.
La tarification à la journée permet de facturer par journées de travail. Cette méthode offre plus de flexibilité que la tarification horaire. Elle convient donc mieux à des missions où la durée exacte n’est pas clairement définie au préalable.
Besoin d’une méthode de calcul pour définir vos tarifs à la journée ou à l’heure ? Suivez le guide.
Commencez d’abord par définir le chiffre d’affaires que vous souhaitez atteindre :
Astuce : Il existe des simulateurs vous permettant de calculer votre chiffre d’affaires nécessaire pour obtenir un revenu net. De quoi avoir de la visibilité sur le chiffre d’affaires à générer mensuellement pour atteindre vos objectifs.
Pour arriver à un taux horaire ou journalier, divisez le chiffre d’affaires obtenu par le nombre de jours ou d’heures travaillés mensuellement. Pensez à retirer des jours consacrés à l’administratif et à la prospection.
Bien sûr, ce n’est qu’un exemple de calcul de son taux horaire. Vous pouvez l’adapter à votre situation ou choisir une autre méthode de facturation.
Choisir la tarification au forfait ou à la mission implique de facturer un montant fixe pour une prestation préalablement définie. On sort ici de la vente de temps pour vendre une prestation bien définie. C’est parfait pour les clients qui cherchent une solution clé en main plutôt qu’une durée de prestation. Cette façon de faire permet de pouvoir augmenter sa marge. Comme le client paye pour une prestation, plus vous êtes productif et efficace, plus vous gagnez du temps et êtes rentable.
Pour bien utiliser cette tarification, il est important de définir des tarifs pour chaque type de prestation que vous pouvez effectuer. Créez une grille de tarification claire, vous gagnerez ainsi du temps lors de l’élaboration de vos devis. Cela offre aussi plus de clarté à votre client sur le prix de chaque option qu’il choisit.
Le risque de ce type de méthode est que vous pouvez être plus ou moins rentable selon si vous effectuez une prestation rapidement ou si vous rencontrez un problème durant votre mission.
La tarification n’est pas quelque chose qui peut se déterminer de manière isolée, juste en se basant sur le chiffre d’affaires qu’on veut effectuer ou le salaire qu’on veut se dégager. Elle dépend étroitement de son secteur d’activité et de ses spécificités. Par exemple, dans la rédaction web, on parle beaucoup de facturation au mot, ou à la page. Prenez le temps de faire des recherches sur les méthodes de tarifications de votre secteur, mais aussi sur la tarification moyenne appliquée dans votre domaine.
Prenez le temps d’analyser la concurrence. Il est toujours important de voir ce qui se fait ailleurs. Le but n’est pas de s’aligner sur leurs tarifs, mais de comprendre où vous vous situez dans votre univers concurrentiel. Considérez aussi votre valeur ajoutée. Si vous justifiez d’une véritable valeur ajoutée par rapport à vos concurrents, n’hésitez pas à proposer des tarifs supérieurs aux leurs.
Vous l’aurez compris, fixer ses tarifs en tant que freelance est un équilibre délicat. Prenez le temps de bien étudier les méthodes de tarification et choisissez celles qui sont les plus adaptées à votre activité. Assurez-vous que vos tarifs reflètent à la fois la réalité du marché, mais aussi vos compétences. Proposer des tarifs réfléchis et cohérents vous permettra de renforcer votre position en tant que professionnel sur le marché.
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